Look at the stars, Look how they shine for you.

samedi 3 décembre 2011

Who you think you are ?

Besoin d'évacuer.

Peu importe si on me lit ou pas. Comme je ne peux pas hurler, casser quelque chose, ou exploser mon poing contre un mur (quoi que), je choisis la manière d'hurler en silence : écrire.

C'est pas comme si c'était facile de vivre sans une maman, de grandir sans cette présence maternelle, de tomber & de se relever sans cette main tendue & ces bras qui vous réconfortent. C'est pas comme si c'était simple de devenir la jeune femme dont elle serait fière. & à ce moment précis, elle ne serait pas fière de moi. Parce que je craque, parce que je pleurs comme l'enfant apeurée que j'étais quand j'ai appris qu'elle était partie. A cause d'une personne qui ne mérite pas mes larmes.
Alors que suis-je censée faire, lorsque je ne me sens pas à ma place à tel point que je ne répons pas au téléphone lorsqu'il sonne car je ne me sens pas chez moi, que je ne ressens aucune unité familiale autours de moi & que j'envie cette unité chez les gens ? Comment suis-je censée réagir quand cette femme me met un genou à terre, & que je n'ai pas le droit de me relever sans avoir peur que ce soit mon père qu'elle mette à genoux ? Comment puis-je ne rien dire & ne rien faire quand je sais que mon père est malheureux & que quoi qu'il se passe, cet état ne changera pas ?
Que dois-je faire quand je ne sais même pas à qui parler ? Je ne veux plus pleurer, pas à cause d'elle. Je ne veux plus me sentir mal à cause de cette femme qui m'a volé ma joie & mon bien être dans ma maison ! Je veux être la fille forte que les gens attendent que je sois. Etre celle sur laquelle on se repose, & non pas celle qui appelle à l'aide.

Je veux qu'elle s'en aille, je veux retrouver ma vie, retrouver mon père... Mais pas au détriment de "son bonheur"...